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Titre du blog : baroueli
Auteur : baroueli
Date de création : 10-07-2016
 
posté le 10-07-2016 à 18:04:44

histoire de baroueli

Histoire de baroueli

mai 25th, 2016 by lavenir-de-baroueli
Barouéli est issue par la déformation de l’expression « Bara Ka Wèrè » (Hameau de la femme préférée), campement d’une riche éleveuse venue du Macina à la recherche de pâturages fertiles et abondantes. Elle aurait accordée l’hospitalité aux troupes d’El Hadji Oumar TALL en marche sur Ségou. Ce dernier sollicitera plus tard, auprès de l’hospitalière, des terres pour certains de ses Talibés qui désiraient se consacrer à l’agriculture et à la pratique de l’islam. Ainsi arrivèrent les SACKO, les SYLLA, les AW, les TOUNKARA et autres qui peuplent encore certains villages de la commune.Avec la pénétration coloniale française, certains villages célèbres furent érigés en chefs lieux de canton. Les principaux cantons étaient : Barouéli, Bébé, Koulala, Niontombougou et Djigani. Les différents cantons souvent opposés et de conception religieuse différente, entretenaient de grands courants commerciaux avec le Royaume Bambara de ségou.

1.2Création et Situation Géographique:

La commune rurale de Barouéli (cercle de Barouéli) a été créée par la loi n°96-059 du 04 novembre 1999. Située dans la partie sud-ouest de la région de Ségou, elle couvre une superficie de 864 km2. Elle est limitée au Nord par la commune rurale de Boidié, au sud par les communes de Kalaké et Konobougou, à l’Ouest par la commune rurale de Kénékou (Doila) et à l’Est par les communes rurales de Sanando et de Massala (Ségou).

1.3 Aspects Physiques:

Les traits physiques de la Commune Rurale de Barouéli s’apparentent avec ceux du reste de la Région de Ségou.

- climat:

La commune de Barouéli est caractérisée par un climat de type soudano-sahelien. La saison des pluies va de juin à septembre et la saison sèche s’étend sur le reste de l’année avec l’alternative d’une saison froide et d’une saison chaude. L’amplitude thermique varie entre 35 et 40º en saison chaude et 20 à 30º en saison froide. La végétation est constituée de la savane arborée, la savane arbustive et des zones de culture. Le domaine forestier de la commune se repartit en domaine forestier classé et en domaine forestier protégé de l’Etat.

-Relief

Le relief est très peu accidenté, constitué de plateaux de cuirasse moyen et de plaines. On y rencontre deux (2) types de sol: les sols sablo limoneux et les sols argilo limoneux.

-Hydrologie:

Il n’existe aucun cours d’eau à l’intérieur de la commune. Cependant on rencontre de nombreuses mares servant de réceptacle aux eaux de pluies. La ville de Barouéli est située à 30 km du fleuve Niger.

1.4 Population:

D’après les estimations de la DRPSIAP Ségou, la population de la commune de Barouéli s’élève à 40 302 habitants repartis sur 864 km2, soit une densité de 49 habitants/km2. La population est composée essentiellement de Bambaras, Sarakolés, Peuhls, Toucouleurs, Haoussas etc.

1.5Accessibilité:

La commune est accessible à tout moment. Elle est reliée à la route RN6 par une route latéritique. La commune de Barouéli est traversée par la route latéritique reliant le goudron (à Konobougou) au fleuve (à Tamani). Une grande piste saisonnière traverse d’est en ouest la commune. Passant par la ville de Barouéli, cette piste relie le village de Tigiu à l’est à celui de Niazana à l’ouest.

1.6 Aspects Economiques:

Essentiellement, la population de la Commune de Barouéli est à vocation agropastorale. Les principales activités économiques sont : l’agriculture, l’élevage, le commerce, l’artisanat et l’exploitation de la carrière de Siémona. C’est une zone agro-sylvo-pastorale. Il existe dans la commune des potentialités énormes, qui sont des forets et des plaines favorables à l’agriculture.

-Agriculture:

Bien que vulnérable aux conditions climatiques, l’agriculture occupe plus de 80% de la population et vise surtout la satisfaction de l’autosuffisance alimentaire. Les cultures attelées sont largement utilisées. Les techniques agricoles restent encore rudimentaires. Les principales cultures vivrières sont : le mil, le sorgho, le maïs, l’arachide le haricot. Le coton et la pastèque constituent les principales cultures de rente de la commune.

-Elevage:

L’élevage constitue la seconde activité importante et occupe de plus en plus toutes les couches sociales. Il concerne les bovins, les ovins, les caprins et asins. Le système d’élevage est toujours traditionnel et de type extensif. L’aviculture est très répandue dans la commune et constitue un soutien réel pour les populations. L’aviculture est surtout pratiquée par les villages situés autour des forêts classées.

-Chasse et Cueillette:

La chasse reste peu développée. Quant à la cueillette, elle offre une quantité considérable de produits dont les principaux sont : l’huile de karité, les fruits de Balazan, les feuilles de baobab, etc.

-Artisant:

Il est peu développé dans la commune. Cependant, il procure des équipements agricoles et domestiques. L’essentiel des produits artisanaux est consommé localement.

-Commerce:

Le commerce est surtout connu à travers les foires hebdomadaires. Les produits de commercialisation proviennent généralement de l’agriculture, de l’élevage, de la cueillette et de l’artisanat. La commune dispose de deux marchés d’approvisionnement en denrées : Barouéli et Niazana.

1.7Aspect Socioculturels:

La société de la commune de Barouéli est dans son ensemble une société traditionnelle. Les relations sociales sont basées sur la solidarité familiale, ethnique ou villageoise. C’est une société quelque peu conservatrice, profondément enracinée dans ses coutumes. Les familles sont du type traditionnel. C’est la famille étendue considérée comme l’unité économique et sociale de base. Les relations inter personnelles sont basées sur la gérontocratie, c’est-à-dire le pouvoir des vieux. Le chef de village est le chef spirituel du village. Il est chargé de gérer les problèmes de tous ordres. A la mort du chef de village, la succession se fait sur la ligné du chef décédé. La population est à majorité musulmane (environ 80%). L’islam est pratiqué par les Sarakolés, les Peuhls et les Bambaras. Il est à préciser que l’animisme persiste de nos jours par endroit dans le milieu bambara. Quant au christianisme, il est peu pratiqué au niveau de la commune. Seule la ville de Barouéli enregistre une implantation progressive des deux courants chrétiens : Catholiques et Protestants. En tout état de cause, ces différentes confessions religieuses vivent en parfaite harmonie. Les fêtes, les cérémonies de mariages et de baptêmes ont un caractère musulman. La polygamie est de règle, la circoncision et l’excision sont des pratiques courantes.

1.8Infrastructures scolaire et sanitaires:

La commune de Barouéli dispose de neuf écoles publiques, (dont un sécond cycle), de 13 écoles communautaires, de 3 médersa, d’un jardin d’enfants d’une école privée et d’un Centre d’éducation pour le développement (CED) à Dioni. Sur le plan sanitaire, la commune renferme un CSCOM fonctionnel à Niazana. Le CSCOM de Tigui dont la mise en place de l’ASACO est prévue pour 2006 est en chantier. Le Centre de Santé de Référence (Csréf) est situé dans la commune de Barouéli, même si il est profitable à toutes les communes du Cercle

1.9Organisations Communautaires:

La commune renferme :

- des associations de producteurs de coton (APC)

- des associations de producteurs de coton (APC

- une association des chasseurs

- la CAFO

- une association des femmes maraîchères

- des associations de parents d’élèves

- des associations de Santé Communautaire.

1.10Organisation administratives:

La ville de Barouéli est le chef lieu de la commune. La commune de Barouéli est composée de 42 villages. Le conseil communal est composé de 23 conseillers repartis entre les PIDS, l’ADEMA, le MPR, le RPM, l’URD, le CNID, le MIRIA et l’US-RDA.